29 décembre 2015

The Last Kingdom : quand le meilleur des Vikings est Saxon !

Alors que les Vikings débarquent dans le Nord de l’Angleterre, le jeune Uthred voit son père mourir lors d’une bataille et se fait enlever par les Vikings. Ces Danois l’utilisent comme esclave puis décident de l’adopter. Il devient alors Uthred, fils de Ragnar et non plus Uthred de Bebbanburg. Il doit alors choisir entre de se battre comme un Danois ou défendre son pays comme un Saxon.


The Last Kingdom est une série britannique de BBC et BBC America racontant comment les Anglais ont survécu aux Vikings au IXème siècle. Adapté du livre « The Saxon Stories » de Bernard Cornwell, la première saison compte 8 épisodes de 50 minutes. La série surfe sur le succès des trois saisons de Vikings par Michael Hirst pour la chaîne History : un nouvel attrait pour ces guerriers du Nord sans peur, sauvages mais tout de même attachants.

La première chose formidable de cette série est que les fans de Vikings ne seront pas déçus : on y retrouve le même genre de costumes, de batailles, de modes de vie, de noms, etc. Même les accents utilisés en VO et la façon de construire les phrases ont le même style dans les deux séries. L’histoire se déroule au IXème siècle alors que Vikings se déroule à la fin du VIIIème, du coup, The Last Kingdom pourrait être une suite des aventures de Vikings au Royaume-Uni (puisque Ragnar Lodbrok va en France par la suite dans la série Vikings), lorsque les Vikings essaient de s’installer et de monter leurs propres fermes.

Même si Uthred (Alexander Dreymon) n’est pas un pur viking, comme Ragnar Lodbrok (Travis Finnel), il est tout de même attachant et on se retrouve dans le même dilemme que lui : doit-il se comporter comme un Saxon ou comme un Danois ? Bien qu’il ne fasse pas preuve de respect envers les coutumes saxonnes et pour le Roi Alfred de Wessex (David Dawson), Uthred est bien décidé à reprendre ce qui lui est dû : son château en Northumbria, récupéré par son oncle à la mort de son père. Il est accompagné par Leofric (Adrian Bower) un fidèle guerrier saxon, Brida (Emily Cox) son amour d’enfance et Jeune Ragnar (Tobias Santelmann) son frère adoptif viking.

Mais attention, même si le contexte historique est le même entre Vikings et The Last Kingdom, chacune a sa propre identité. On retrouve une intrigue basée sur la violence, les enjeux stratégiques, les manœuvres politiques saxonnes et moins sur celles des Danois. C’est un bon mélange que nous propose The Last Kingdom.

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Enjoy,
S.

Narcos, saison 1 : qui réussira à stopper Pablo Escobar ?

La saison 1 de Narcos raconte l’histoire de Pablo Escobar et du cartel de la drogue de Medellín en Colombie. La série est contée par Steve Murphy, jeune américain travaillant pour la DEA, qui est bien décidé à mettre fin à ce marché USA-Colombie de la cocaïne. Narcos est donc une nouvelle fiction à propos du narcotrafiquant le plus riche de l’histoire.


Sanglante, divertissante et fascinante, cette nouvelle série, signée Netflix, est à coup sûr une réussite. Les scénaristes ont réussi à nous raconter dix ans de faits et d’anecdotes incroyables en dix épisodes : de la naissance de la production au Chili jusqu’à la consommation des Américains à Miami.

Le patron de Netflix, Ted Sarandos décrit lui-même très bien la série : "85% des dialogues sont en espagnol. C’est produit par une société française, tourné en Colombie avec des stars Brésiliennes et incroyablement populaire en Allemagne. C’est un avant-goût de ce que peut être la télévision globale."

Le côté documentaire, avec l’utilisation de quelques images d’archives, nous font tout de suite entrer dans l’histoire et nous rappellent que la série est basée sur des faits réels. Oui, Pablo Escobar a existé et oui, il avait tellement d’argent qu’il ne savait plus quoi en faire et donc l’a enterré un peu partout. C’est un véritable anti-héros dont l’histoire est pleine de suspense et nous laisse sans voix. On se surprend même à aller vérifier sur internet certains faits pourtant bien réels.

C’est une série qui avance très rapidement, portée par la voix de Steve Murphy, et qui à chaque saison changera de cartel, de personnages principaux et d’histoire. La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 27 août et une saison 2 est déjà prévue.

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Enjoy,
S.

6 octobre 2015

The Blacklist saison 3 : à la poursuite de l’agent Keen !

La saison 3 de The Blacklist a débuté le 1er octobre sur NBC. On reprend cette nouvelle saison là où on l’avait laissée : la chasse à l’homme orchestrée par le FBI contre Elisabeth Keen, accusée d’avoir tué le procureur général et d’être une espionne russe.



C’est un premier épisode plein de rebondissements que nous ont servi les scénaristes : nous sommes autant en fuite que les deux personnages principaux, Red (James Spader) et Liz (Megan Boone) et nous nous creusons les méninges pour que l’agent Ressler (Diego Klattenhoff) ne les trouve pas. On a peur pour eux car c’est parfois assez risqué et ils sont très TRES près d’échouer.

Comme à son habitude, Raymond Red Reddington est parfaitement entouré dans sa fuite : nouvelle voiture, nouveaux vêtements, planques, contacts pour les faire sortir de la ville… On se dit presque que c’est trop facile. Mais qui n’est pas dans le carnet d’adresse du grand Red ? En revanche, si un de ses contacts a le malheur de le dénoncer, de ne pas assurer sa prestation ou de lui annoncer que leurs petits arrangements prennent fin, Red n’hésite pas une seconde à les livrer au FBI dans sa fameuse BLACKLIST.

J’ai été très surprise par les différents comportements des collègues de Liz concernant sa fuite. Autant Aram Motjabai (Amir Arison) et Harold Cooper (Harry Lennix) soutiennent Liz et ne sont pas extrêmement pressés de la retrouver, autant Donald Ressler fait tout son possible pour la retrouver et l’arrêter. Il a perdu foi dans son ancienne partenaire et se sent trahi. En ce qui concerne Samar Navabi (Mozhan Marnò), on ne sait pas vraiment de quelle côté elle est. Elle travaille en équipe avec Ressler et demeure muette aux interrogations d’Aram sur la possibilité que tout ceci ne soit qu’un piège contre Keen.

Enfin, la fin de l’épisode nous donne absolument envie de voir la suite. Comment Reddington va réussir à sortir Liz de cette impasse ? Que va faire Ressler contre Keen ? Doit-on appeler notre fugitive Elisabeth Keen, agent du FBI ou Masha Rostova, fille d’une célèbre espionne russe ?

Trailer :


Enjoy,
S.

3 octobre 2015

How To Get Away With Murder : nouvelle saison, nouveaux meurtres !

Très attendue, la nouvelle saison de How To Get Away with Murder est de retour depuis le 24 septembre sur ABC. Et ça commence très fort ! Fini le procès pour le meurtre de Lila Stangard, on se concentre plutôt sur qui a tué Mr Keating, qui a tué Rebecca et comment Annalyse et ses 5 étudiants vont réussir à s’en sortir avec la justice.


/!\ Attention spoilers : il vaut mieux avoir vu les deux premiers épisodes pour lire la suite.  /!\

Dans le premier épisode, on est surtout en attente de savoir qui a tué Rebecca (Katie Findlay). Souvenez-vous, la saison 1 se terminait sur le visage sans vie de Rebecca, alors accusée du meurtre de son amie Lila (Megan West) et retenue dans la cave d’Annalyse Keating (Viola Davis). Tout le long de l’épisode, on soupçonne tour à tour chaque personnage. Les scénaristes jouent avec nous, avec le choix des scènes et des mots pour que l’on soupçonne tout le monde et personne à la fois. Mais la révélation nous laisse un peu sous le choc ! Qui aurait pu penser que cela pourrait être cette personne ?

Bien sûr, la vie ne s’arrête pas après la mort du mari d’Annalyse. La troupe prend donc une nouvelle affaire en main. Un frère et une sœur adoptée sont accusés d’avoir tué leurs parents riches pour récupérer l’héritage. Annalyse récupère l’affaire et va tenter de les faire innocenter. Cette affaire nous tiendra tout le long de la saison car, comme à son habitude, la série nous fait un flashforward deux mois plus tard et nous retrouvons Wes (Alfred Enoch) s’enfuyant effrayé du manoir du frère et de la sœur après avoir entendu un coup de feu. L’épisode s’arrête sur Annalyse dans le salon de cette maison, se vidant de son sang. Est-ce Wes qui a tué Annalyse ? C’est vrai que leurs relations sont tendues depuis ce qu’il s’est passé avec Rebecca… Est-ce le frère et la sœur ? Est-ce une autre personne du groupe ? On a qu’une envie, voir la suite et vite !

Dans le deuxième épisode, on commence tout de suite avec la scène de fin du premier épisode. On se rend compte que Wes n’est pas le seul à s’enfuir du manoir, trois des autres étudiants sont là aussi. Connor (Jack Falahee) est d’ailleurs complètement sous le choc et a du mal à laisser Annalyse seule, mourante dans le salon.

On revient deux mois plus tôt, au début du procès du frère et de la sœur et du procès de Nate (Billy Brown) pour le meurtre de Mr Keating (Tom Verica). Nate avait été piégé par Annalyse qui l’avait accusé du meurtre. Elle a alors demandé à une ancienne camarade de classe de Harward, Eve (Famke Janssen), de venir le défendre pour qu’il soit acquitté. Tout l’épisode tourne autour de la décision du juge et de la relation charnelle entre Annalyse et Eve.

Cette saison promet une belle intrigue et encore plein de magouilles pour s’en sortir lorsque l’on est accusé de meurtre. Les deux premiers épisodes nous tiennent en haleine tout le long et nous délivrent peu à peu plus de détails sur ce qu’il se passe deux mois plus tard dans ce manoir. Qui en veut à Annalyse pour vouloir la tuer ? Pourquoi Wes et ses amis sont encore impliqués ? Et comment ? Où sont Franck (Charlie Weber) et Bonnie (Liza Weil) ? Pourquoi n’ont-ils pas protégé leur boss ? Une chose est sûre, on est loin de finir de se poser des questions à chaque épisode.

Trailer :




Bonne saison,
S.

30 septembre 2015

Once Upon A Time Saison 5, épisode 1 : désormais, c’est le Dark Swan qui mène la danse !

Le season premiere de la nouvelle saison de Once Upon A Time, intitulé « The Dark Swan », est sorti aux Etats-Unis sur ABC dimanche 27 septembre.  Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette saison 5 commence en beauté !


A la fin de la saison 4 (spoilers si vous n’êtes pas arrivés jusque-là), l’Apprenti (Timothy Webber) libère Gold (Robert Carlyle) de l’entité maléfique qui fait de lui le Dark One et tente de le maîtriser par la magie. Mais celui-ci s’échappe et cherche à s’attaquer à Regina (Lana Parrilla). Pour la sauver, Emma (Jennifer Morrison) s’empare de la dague, ramenant l’entité à elle et disparaissant dans un portail. Il ne reste plus que la dague, avec le nom « Emma Swan » gravée dessus : elle est désormais la nouvelle Dark One. Le seul moyen de la sauver est de trouver le maître de l’Apprenti : Merlin.

Résumé de l’épisode 1 (risques de spoilers) : ce premier épisode de la saison 5 de Once Upon A Time démarre en 1989, où l’on retrouve Emma enfant, au cinéma pour une projection du dessin animé Merlin l’Enchanteur. Après avoir volé une barre de chocolat Apollo (clin d’œil à Lost), elle se fait réprimander par un employé (qui disparait aussi vite qu’il est venu), mais pas à cause du vol. Les malins auront deviné qui se cache réellement derrière ce mystérieux employé…. L’action revient ensuite dans la Forêt Enchantée, ou Arthur (Liam Garrigan) sort Excalibur de son rocher…mais l’épée est brisée (là aussi, il est facile de comprendre où se trouve le reste de la lame). Emma apparaît elle aussi dans la Forêt Enchantée, sur le sceau d’origine du Dark One. Elle va avoir pour guide l’entité maléfique, qui prend l’apparence de Rumpelstiltskin. Elle lutte pour ne pas céder à la magie noire et rencontre sur le chemin de Camelot, une nouvelle princesse Disney, Merida (Amy Manson), à la recherche de ses petits frères.

A Storybrooke, chacun essaye de trouver une solution pour sauver Emma, pendant que Gold reste plongé dans le coma. L’Apprenti confie au groupe une baguette magique, capable de les conduire vers elle, mais pour ouvrir le portail, nos héros vont avoir besoin de l’aide de Zelena (Rebecca Mader), au grand désarroi de Regina et Robin (Sean Maguire). Hook (Colin O’Donoghue) et Henry (Jared Gilmore) sont eux prêts à tout pour retrouver Emma, quitte à agir inconsciemment. C’est finalement une troupe élargie (avec Belle, Granny, des nains et un restaurant) qui embarque pour la Forêt Enchantée et arrive à temps pour empêcher Emma de commettre l’irréparable.

L’épisode se termine par un twist surprenant, où les personnages sont de retour à Storybrooke six semaines plus tard et en très mauvaise posture…

Nos avis :

Avis de C. :

Cet épisode était prenant ! C’est vraiment intéressant de voir Emma lutter contre la magie noire et ne plus être tout le temps la Sauveuse. Et revoir Robert Carlyle en Rumpelstiltskin est toujours un plaisir. On se rend compte aussi qu’elle était le ciment du groupe, car sans elle les autres personnages ont bien du mal à s’organiser et à s’entendre. Plein d’indices sont distillés tout au long de l’épisode pour nous donner des pistes vers la suite de la saison.

Bien sûr, il y a quand même quelques petites longueurs et à part Emma, les autres personnages ne changent pas et gardent ces petits défauts qui nous agacent parfois : Hook toujours dans la précipitation à vouloir agir sans réfléchir, les Charming (Snow/Ginnifer Goodwin et David/Josh Dallas) peu utiles dans l’histoire et assez inconscients, à mon avis, de vouloir emmener leur bébé dans la Forêt Enchantée…La rivalité entre Regina et Zelena est toujours là et l’on se rend compte que Zelena est extrêmement attachée à son futur bébé et ne veut en aucun cas le partager.

Cette nouvelle saison est clairement placée du côté obscur de la magie, sur la lutte d’Emma pour y résister et sur ce que c’est que d’être un Dark One. L’intrigue autour de Camelot est l’occasion d’amener encore de nouveaux personnages qui, comme à chaque fois dans Once Upon A Time, ne sont jamais tout à fait comme ceux des contes originaux….J’ai hâte de voir la suite de cette nouvelle saison et de découvrir jusqu’où les scénaristes pousseront le personnage du Dark Swan !

Avis de S. :

Un premier épisode qui donne envie de voir la suite ! Emma est complètement changée ! On sent que les ténèbres lui pèsent, qu’elle est fatiguée d’essayer de se battre et qu’elle craquera sous peu. J’ai eu un peu peur pour Merida à un moment, mais je me suis dit qu’ils ne pouvaient pas ajouter un nouveau personnage et le tuer dès le premier épisode. On retrouve vraiment l’univers de Rebelle avec le cercle de pierres, le feu follet et son allusion aux ours. J’ai hâte de voir ce que ce personnage donnera cette saison.

Je suis assez d’accord avec C. quant à l’utilité de certains personnages dans leur voyage dans la Forêt Enchantée. Je pense qu’ils ont tellement développé les personnalités et histoires de chacun des personnages qu'ils sont maintenant obligés de tous les mettre à chaque épisode et dans chaque nouvelle aventure. Avait-on besoin d’emmener Granny et les nains à Camelot ? Je ne pense pas. Après, peut-être que ça servira l’intrigue sur ce qu’il se passe à la fin de l’épisode…

Ce premier épisode reprend aussi les codes de la série à la base avec : de nouveaux personnages de contes de fée/légendes, un peu de Storybrooke, un peu de Forêt Enchantée, un peu de mémoire oubliée, un peu de rivalité et d’amour… Mais après Regina dont son cœur balançait entre le bien et le mal, c’est au tour d’Emma de trouver sa voie entre le pouvoir ou sa famille. Je pense sincèrement que cette saison va être très intéressante.

La vidéo promo de l'épisode 2 :


La saison 5 de Once Upon A Time, c’est tous les dimanches soirs sur ABC !

C. & S.

26 août 2015

Fear The Walking Dead : les débuts de l’apocalypse zombie

Le premier épisode du spin-off de The Walking Dead a été diffusé dimanche 23 août sur AMC et en simultané sur Canal+ Séries. Cette saison 1 comporte 6 épisodes et a déjà été renouvelée pour une saison 2 de 15 épisodes.


La série Fear The Walking Dead était attendue avec impatience par tous les fans de The Walking Dead (dont nous-mêmes). L’histoire se situe à Los Angeles, bien loin d’Atlanta et de Rick Grimes donc. Elle se concentre sur le parcours d’une famille recomposée, avec la mère Madison Clark (Kim Dickens vue dans Treme), prof au lycée, le beau-père Travis Manawa (Cliff Curtis vu dans Trauma) également prof, Alycia la fille surdouée (Alycia Debnam-Carey vue dans The 100) et Nick Clark, le fils junkie (Frank Dillane vu dans Sense8 et interprétant Tom Jedusor dans Harry Potter).

Il s’agit du début de l’apocalypse zombie : les transformations commencent, mais les zombies sont encore rares et la série se penchent sur les réactions des gens : surprise, incompréhension, peur…Personne ne réalise encore qu’il s’agit de zombies et personne ne peut encore l’imaginer (sauf un personnage qui lui a tout compris, nous ne dirons pas qui). Au-delà de la thématique zombie, les auteurs sont volontairement partis sur l’angle du drame familial, comme l’explique le co-créateur Dave Erickson dans une interview pour Télérama.

Que penser de ce premier épisode ?

Avis de C :


Présenter les débuts de l’apocalypse zombie avec Fear The Walking Dead est une bonne idée. Avec The Walking Dead, on vit l’histoire du point de vue de Rick, qui se retrouve dans un monde déjà « zombifié » et totalement transformé. Ici, on découvre les prémices, on va vivre la destruction de notre monde civilisé et voir comment chacun va réagir face à ça. La trame est différente de celle de The Walking Dead, le rythme est volontairement plus lent car les personnages ne sont pas encore dans de la survie.

Cependant, après avoir été habituée à un rythme soutenu avec The Walking Dead, j’ai parfois trouvé l’épisode trop lent, bien que je comprenne le concept et la nécessité de poser l’histoire et les personnages.

En revanche, les auteurs ont réussi à semer le doute dans nos esprits tout au long de l’épisode avec des passages où l’on se demande si la personne va se transformer, où si certaines personnes que l’on croise sont des zombies ou non.

Frank Dillane est très bon dans son rôle de junkie confronté aux zombies et qui ne sait pas si ce qu’il voit est réel ou non. J’ai hâte de voir comment son personnage va évoluer : le péril zombie va t-il réveiller le meilleur ou le pire de sa personnalité ?

La fin de l’épisode donne le ton pour la suite de la série, qui va sûrement augmenter en rythme…et en zombies !

Avis de S :

J’attendais ce spin-off avec impatience car je suis une grande fan de The Walking Dead. Ce premier épisode est un peu lent, car il faut poser le contexte et surtout nous faire découvrir les personnages pour que l’on s’attache à eux avant que le monde dépeint dans The Walking Dead ne soit là.

C’est indéniable, Frank Dillane est la star de cet épisode en jouant sur pleins d’émotions : le stress, la peur, la folie, la « défonce »… Avec des airs d’un Johnny Depp jeune, il est au centre de tout l’épisode. On commence avec lui et on finit avec lui. C’est le personnage qui a le plus de possibilités d’évoluer au fil des saisons. Sa sœur, qu’on ne connaît pas encore beaucoup va, à mon sens, se révéler très utile lorsqu’ils passeront en mode « fuite » et « survie ». Les autres personnages sont trop communs. Quoique, le fils de Travis pourrait se révéler intéressant.

Ce qui fait bizarre lorsque l’on regarde ce premier épisode, c’est que l’on s’attend à voir des zombies à chaque coin de rue, à avoir des attaques, des transformations, des bruits glauques… Et non, comme le dit C. les auteurs ont fait en sorte que l’on se questionne en permanence sur qui va survivre, qui est déjà mort, qui sont les zombies…

A mon goût, il aurait fallu mettre 2 épisodes d’un coup afin de bien lancer l’histoire et ne pas perdre les amateurs d’actions et batailles de zombies. Mais en ayant une première saison de seulement 6 épisodes, c’est assez difficile. Je valide ce premier épisode et attends le prochain avec impatience !

L’épisode 1 a rassemblé 10,1 millions de téléspectateurs aux USA, devenant le pilote le plus regardé sur une chaîne câblée.

Fear The Walking Dead
est diffusé tous les dimanches soir sur AMC, en diffusion simultanée et à revoir dès le lendemain sur Canal+Séries.

Le trailer de la saison 1 :



Bonne série !

C. & S.

17 août 2015

Heroes Reborn : Dark Matters, le préquel sombre d’Heroes Reborn

Heroes fait son grand retour à la télévision le 24 septembre avec la nouvelle série, Heroes Reborn. En attendant, NBC a diffusé Heroes Reborn : Dark Matters, une web-série de six épisodes de moins de dix minutes chacun, nous donnant des indications sur l’ambiance et la trame d’Heroes Reborn.


Heroes Reborn : Dark Matters se situe entre la fin de la saison 4 d’Heroes et le début d’Heroes Reborn, permettant ainsi de faire un lien entre les deux séries. Le premier épisode commence d’ailleurs en reprenant la fin de la saison 4, avec la vidéo de Claire Bennet (Hayden Pannettiere) révélant au monde ses pouvoirs. Elle est ensuite imitée par de nombreuses autres personnes, désormais appelés les EVOs.

Mais tout n’est pas rose pour les EVOs, qui sont soit acceptés par une partie de la société, soit rejetés. La tension ne fait que monter au fil des années entre non-EVOs et EVOs, ces derniers étant désormais victimes de discriminations. Pour dénoncer cela, un mystérieux hacktiviste, Hero Truther, toujours caché sous une capuche pour ne pas être reconnu, diffuse des vidéos sur le web et appelle les EVOs à résister.

La web-série se concentre sur le parcours de Phoebe Frady (Aislinn Paul) qui révèle ses pouvoirs d’umbrakinésie, c’est-à-dire la capacité de contrôler l’obscurité, épaulée par son demi-frère Quentin (Henry Zebrowski). Si cette révélation est au départ plutôt « cool », elle doit ensuite faire face aux discriminations, à la violence envers les EVOs…Elle a également de plus en plus de mal à maîtriser ses pouvoirs et se fait approcher par une entreprise « EVOs-friendly », Renautas, qui pourrait bien en fait être liée à Primatech…L’histoire s’assombrit au fur et à mesure des épisodes et pour sauver sa sœur en danger, Quentin va se tourner vers la seule personne pouvant l’aider, Hero Truther…

Ces six épisodes d’Heroes Reborn : Dark Matters se regardent d’une traite, on est pris dans l’histoire, cherchant absolument à savoir ce qui va arriver aux différents personnages, avec une bonne utilisation du found footage. Ce web-série est une bonne façon d’établir un pont entre la série originelle, avec des mentions (Claire Bennet, Mohinder Suresh) ou apparitions (Noah Bennet/Jack Coleman) d’anciens personnages et la nouvelle série. On retrouvera d’ailleurs Henry Zebrowski et Jack Coleman parmi les personnages principaux d’Heroes Reborn. La fin de l’épisode 6 annonce une partie de l’intrigue à venir, du moins concernant le personnage de Quentin et l’on découvre la véritable identité d’Hero Truther (nous ne spoilerons rien) !

Le season premiere d’Heroes Reborn, d’une durée de deux heures, démarrera le 24 septembre sur NBC.

Les épisodes d’Heroes Reborn : Dark Matters sont disponible sur la chaîne Youtube de NBC (bonus : soyez attentifs à la publicité en début de vidéo, il s’agit d’une fausse pub pour Renautas).

Le trailer d’Heroes Reborn :



Bonne série !
C.

15 août 2015

The Strain saison 2 : ça va saigner !

La saison 2 de The Strain a démarré le 12 juillet sur FX pour une durée de 13 épisodes. Si la saison 1 posait les bases de l’histoire avec l’arrivée du Maître à New-York et la propagation des « vampires » suite à une épidémie, cette nouvelle saison se concentre sur la recherche de solutions pour les stopper.


On retrouve donc le groupe, composé des docteurs Ephraïm Goodweather (Corey Stoll) et Nora Martinez (Mia Maestro), du professeur Abraham Setrakian (David Bradley), du dératiseur Vassily Fet (Kevin Durand), de la hacker Dutch Velders (Ruta Gedmintas) et de Zach, le fils d’Ephraïm (Max Charles), vivant ensemble dans le quartier de Red Rock.

Comme vu à la fin de la saison 1, Ephraïm replonge dans l’alcool suite à la transformation de son ex-femme, Kelly (Nathalie Brown). Nora et lui souhaitent créer une arme biologique pour exterminer les créatures, tandis que l’épidémie ne fait que prendre de l’ampleur. Abraham se tourne vers une solution plus ésotérique, en partant à la recherche de l’Occido Lumen, un livre qui indiquerait comment tuer le Maître. On en apprend également davantage sur sa relation passée avec Eldritch Palmer (Jonathan Hyde). Fet et Dutch se mettent à « nettoyer » le quartier en tuant tous les vampires qu’ils rencontrent et deviennent de plus en plus proches…

En parallèle aux plans de nos héros, Palmer continue ses manipulations, se faisant passer pour un sauveur de la ville, alors qu’il aide Thomas Eichorst (Richard Sammel) et le Maître à sa destruction. Mais la mairie de New York n’est pas en reste et, sous la houlette de la conseillère Justine Faraldo (Samantha Mathis), utilise la manière forte pour tenter d’exterminer l’ensemble des infectés.

Le Maître, après avoir été blessé à la fin de la saison 1, a besoin d’un nouveau corps et la question se pose de savoir qui sera le nouvel élu. Il est par ailleurs menacé par un mystérieux groupe de vampires rebelles, avides de le détruire, auquel s’allie Gus Elizade (Miguel Gomez). Enfin, Kelly se met en chasse pour retrouver son fils Zach et sera aidée dans sa quête par un groupe d’enfants aveugles transformés, plus rapides, plus efficaces grâce à leur ouïe surdéveloppée et donc plus redoutables que les vampires ordinaires…

Je trouve le début de cette saison 2 de The Strain mitigé : certains passages sont très bons, mais il y a néanmoins des longueurs qui nous font décrocher de l’histoire. J’ai beaucoup apprécié les flashbacks sur l’histoire du Maître et sur la rencontre entre Abraham et Palmer. La trame autour de la recherche de l’Occido Lumen apporte un contrepoids à tous les aspects scientifiques développés dans la série. Il est également bon de pouvoir voir les failles d’Abraham et l’interprétation du personnage par David Bradley est excellente. En revanche, je ne vois pas encore l’intérêt d’avoir ajouté un nouveau personnage, Coco Marchand (Lizzie Brocheré), aux côtés de Palmer. Je n’adhère pas non plus à l’histoire autour de Zach, perpétuellement en colère et souhaitant retrouver sa mère : le changement d’acteur se remarque (il était joué par Ben Hyland dans la saison 1) et même si je comprends le souhait des scénaristes de montrer que Zach a du mal à saisir que sa mère n’est plus comme avant, cela sonne faux.

La série The Strain a été renouvelée pour une saison 3 qui comportera 10 épisodes. Guillermo del Toro, créateur de la série et de la trilogie de romans éponymes (La lignée en français) prévoit de la faire durer sur un total de cinq saisons : « depuis le début, nous avons parlé de faire du premier livre la première saison, puis deux saisons pour le deuxième livre et deux autres pour le dernier livre. Nous n'avons pas déviés de ce plan ».

The Strain est diffusé tous les dimanches soirs sur FX.

Le trailer de la saison 2 :

Bonne saison !

C.

12 août 2015

Dark Matter, un voyage amnésique dans l’espace

Dans un futur éloigné, six personnes se réveillent d’un sommeil artificiel sans aucun souvenir de qui ils sont, où ils sont et pourquoi ils sont sur ce vaisseau spatial. Un robot humanoïde va les aider à piloter le vaisseau et à découvrir ce qui leur est arrivé. Bien entendu, ils sont soumis aux dures lois de l’espace intergalactique et doivent se défendre contre les menaces extérieures.


Bonne surprise de l’été, Dark Matter  joue sur les différences de caractères des six personnages principaux (sept si on compte le robot humanoïde). Ne sachant plus qui ils sont, ils se donnent des numéros comme noms dans l’ordre de réveil de chaque personne. Toute la saison tourne autour de la quête de leur propre passé et identité. Le fait qu’ils ne se rappellent de rien permet au téléspectateur de découvrir le contexte et les lieux au même rythme que les personnages.

Malgré un manque évident de budget (peu de décors ou costumes différents), la série a un rythme assez soutenu et fait oublier les petits défauts et dialogues parfois inintéressants. En effet, chaque épisode apporte son lot d’actions et de révélations. On découvre ainsi leurs véritables identités et quelques souvenirs de leur passé.

Comme beaucoup de séries récentes (UnREAL, Banshee, Scandal…), Dark Matter est une série féministe. C’est « Deux » qui gère l’équipage et le vaisseau, malgré les fortes têtes dans son équipe comme « Trois » ou « Quatre ». Personne ne remet réellement en doute son naturel leadership et la laisse aux commandes.

Avec la sortie du prochain Star Wars, une série de space opera comme Dark Matter a toutes ses chances de se créer un public.


Trailer :


Bon visionnage,
S.

11 août 2015

UnREAL, les dessous des télé-réalités

Rachel est une jeune productrice qui travaille sur une émission de dating de type « Bachelor ». Manipulation, chantage, pari, séduction, tout doit être utilisé pour réussir à obtenir des scènes de disputes, de charme, de nudité… Affamées, enfermées, avinées, les candidates suivent les « conseils » de leur producteur personnel afin de gagner le cœur du Prince Adam.


Avec des personnages caricaturés et attachants, UnREAL est sans aucun doute la révélation de l’été.

-    Le personnage principal, Rachel, est totalement dépassé par les évènements, ne peut s’engager dans une relation durable et a une relation compliquée avec sa mère. Pourtant, elle est « bonne dans ce qu’elle fait » comme le dit Quinn King, sa boss dans la série. C’est la meilleure pour retourner les situations et faire dire aux candidates ce que les téléspectateurs veulent entendre. L’anti-héroïne par excellence.
-    Quinn est la créatrice et co-productrice de l’émission. C’est la « reine » de l’émission : elle crie, donne des ordres, insulte et sait parfaitement comment mettre ses petits « producteurs » au travail. Rachel est sa protégée et personne ne peut y toucher.
-    Adam, le prince de l’émission, est un riche anglais rejeté par sa famille à cause de ses déboires. Il a choisi de faire l’émission pour se racheter une image.
-    Les candidates sont elles aussi un ramassis de clichés : la lesbienne qui ne s’assume pas, la biatch, la douce rêvant d’un réel prince charmant, la méchante, la milf, etc… Loin de n’être que des potiches, elles sont malignes et calculatrices afin de gagner en visibilité, d’être la favorite des téléspectateurs et pourquoi pas de gagner un prince à la fin.

Toute l’histoire se passe dans une grande villa californienne, prise d’assaut par l’équipe de tournage. Chaque prise est préparée, tournée, révisée durant des heures. Les candidates boivent donc toute la journée afin de moins « s’ennuyer ». Un décor de rêve, des femmes magnifiques, un prince à l’accent sexy british, quelques activités de couple, des trahisons, des coups de cœur…bref, le cocktail parfait pour une émission comme « Everlasting ».

Véritable parodie du monde des télés-réalités, UnREAL fait un tabac et est bientôt en tournage pour une deuxième saison. D’après les dernières informations, elle promet d’être mouvementée et de donner à Rachel « ce qu’elle mérite ». Bon ou mauvais signe ? RDV à la saison 2 !

Trailer :



Bonne saison,
S.

20 juillet 2015

Vicious, le plus drôle des couples gay !

Freddie et Stuart vivent ensemble depuis plus de 50 ans dans leur appartement de Covent Garden à Londres. Freddie était un acteur et Stuart était serveur, mais aujourd’hui, ils arrivent à un âge où ils n’ont rien d’autre à faire que d’inviter leurs amis à venir boire le thé. Puis un jour, un jeune homme nommé Ash devient leur nouveau voisin et débarque dans leur quotidien.


C’est deux ans après la première saison que la série Vicious revient pour 7 nouveaux épisodes. Cette mini-série regorge de talents : Ian McKellen (X-Men, Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux), Dereck Jacobi (Le Discours d’un Roi, Underworld), Frances de la Tour (Harry Potter, Alice au Pays des Merveilles, Hugo Cabret), Iwan Rheon (Game of Thrones, Misfits).

Ian McKellen et Dereck Jacobi, qui jouent respectivement Freddie et Stuart, sont merveilleux à se lancer des piques mélangeant amour et haine, pendant que leur chien se décompose dans la cuisine. Leurs amis sont un peu spéciaux aussi et ont chacun leur particularité qui fait qu’ils sont tous attachants.

Une des meilleures mini-séries que j’ai vues depuis longtemps ! A voir absolument !

Trailer :


Enjoy,
S.

19 juillet 2015

House of Cards, une saison 3 mitigée

Frank et Claire Underwood reviennent dans une nouvelle saison, se passant 6 mois après la fin de la précédente. Au fil de ces trois saisons, leur pouvoir et leur territoire politique ne cessent de grandir. Coups politiques, trahisons et menaces, House of Cards tient toutes ses promesses en nous montrant l’envers du décor de la politique américaine. Malgré tout, cette saison 3 a reçu des critiques mitigées.



/!\ Si vous n’avez pas vu les deux premières saisons de House of Cards, nous vous recommandons de ne pas lire les lignes ci-dessous. /!\


Cette saison commence avec un Frank Underwood (Kevin Spacey) tout en puissance. Arrivé au pouvoir ultime, il veut qu’on se rappelle de lui et surtout il veut rester dans le bureau ovale quoi qu’il en coûte. Aidé de sa femme et de ses fidèles soldats, Remy Danton, Doug Stamper et Seth Grayson, Underwood ne va pas hésiter à sacrifier des personnes pour arriver à ses fins. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu…

Si le début de la saison commence en fanfare pour le président, c’est plutôt la décadence dans les derniers épisodes. Chômage, catastrophe climatique, politique étrangère, rien ne va aider le nouveau président des Etats-Unis à se faire aimer de ses électeurs. Et oui, à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ! Et c’est à ce moment-là qu’on se dit qu’il y a peut-être une justice, et que cet homme ne peut pas tout avoir et tout réussir.

Si la saison 2 de House of Cards a commencé à en refroidir certains du fait de la lenteur des épisodes, la saison 3 n’est pas beaucoup mieux. Les premiers et derniers épisodes sont plutôt bien mais le milieu est long et tourne parfois en rond.

La diffusion de la saison 4 est prévue pour le début 2016 sur Netflix, avec l’arrivée de Neve Campbell (Scream) dont le personnage est pour le moment encore secret. La fin de cette saison 3 promet une saison 4 réellement différente des deux premières. En effet, au lieu de toujours monter les échelons, cette fois-ci, Frank Underwood va surtout essayer de ne pas continuer de dégringoler.


Trailer de la saison 3 :


Bonne saison,
S.


7 juillet 2015

Teen Wolf saison 5 : préparez-vous, les Dread Doctors arrivent !

La saison 5 de Teen Wolf a démarré lundi 29 juin sur MTV, avec un premier épisode intitulé « Creatures of the night », suivi d’un second le lendemain, « Parasomnia ».


Au vu de ces deux épisodes, cette saison 5 s’annonce pleine d’actions et surtout très sombre.

Nos héros vont, en effet, devoir affronter cette année une nouvelle menace, les Dread Doctors, que l’on aperçoit dans les épisodes, mais dont on ne sait pour l’instant que peu de choses. Il semblerait en tout cas que Scott soit le principal visé et donc le plus en danger.

Les personnages principaux vont également faire face à un second « danger » : la terminale ! C’est le moment pour eux de décider de leur avenir et de voir si leur amitié va perdurer après le lycée…ce qui semble beaucoup inquiéter Stiles dans le premier épisode.

Du nouveau côté casting : Dylan Sprayberry (Liam Dunbar) prend du galon et est désormais au générique de la série. Nous pouvons donc supposer que plus d’épisodes seront centrés sur son personnage et qu’il aura un rôle plus important au sein du « pack ». Un nouveau personnage fait son apparition : Theo Raeken, interprété par Cody Christian (Pretty Little Liars). Il s’agit d’un ami d’enfance de Scott, lui-aussi loup-garou et qui souhaiterait intégrer le pack…ce qui ne ravit pas Stiles, très méfiant à son propos. Theo va probablement avoir une place importante dans la trame de cette année. Kelsey Asbille (Les Frères Scott) est également présente au casting, dans le rôle de Tracy Stewart, une lycéenne sujette à des terreurs nocturnes (et pas si nocturnes que cela).

Ryan Kelley, qui joue l’adjoint Jordan Parrish, sera aussi plus présent cette saison, et nous pouvons penser qu’il y aura des révélations autour de son identité (quelle créature est-il réellement ?).

Enfin (et quelle déception), pas de signe de Derek, Tyler Hoechlin n’étant plus présent dans le générique. Si l’acteur est actuellement sur d’autres projets, son absence n’est nullement expliquée dans ce début de saison. Par contre, un ancien pourrait faire son retour : Colton Haynes dans le rôle de Jackson Whittemore, même si pour l’instant rien n’a été confirmé.

Découvrez notre critique de ces deux premiers épisodes :

Avis de C. :

Deux épisodes qui commencent fort ! Et enfin, après 4 saisons on arrive à la classe de terminale (il était temps !). J’ai bien aimé cette entrée en matière plus sombre, moins ado. Le premier épisode, constitué de flashbacks ou de flashforwards (en fonction du point de vue de certains personnages), nous donne une vision plutôt macabre de l’avenir de Scott et de ses amis. J’espère que ce que nous avons pu voir à travers l’histoire de Lydia ne se réalisera pas !

Comme toujours, le personnage de Stiles reste excellent (ses instincts sont très très souvent justes, Scott aurait tort de l’oublier) et il apporte un vrai dynamisme à la série. Si Scott est le leader du groupe, Stiles est, selon moi, celui qui permet de maintenir les liens entre les membres (je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Xander dans Buffy, celui qui, bien que n’ayant jamais eu de pouvoirs, était malgré tout essentiel à l’équipe, justement pour son humanité).

S’il a raison de s’inquiéter pour la viabilité de ses amitiés à l’approche de l’université, j’ai surtout l’impression que ce sont les Dread Doctors qui risquent de briser le groupe… J’ai également apprécié qu’une place plus importante soit donnée à Liam, ce personnage a énormément de potentiel. Il fait actuellement penser à Scott lors de la première saison, en plein apprentissage de sa condition de loup-garou. De même, son amitié avec Mason (Khylin Rambo) rappelle celle entre Scott et Stiles au tout début (c’est probablement voulu par les scénaristes) et on ne peut qu’espérer qu’elle évolue de la même façon.

Par contre, le gros bémol de ces deux épisodes, c’est le manque d’explications autour de l’absence de Derek. S’il est compréhensible que l’acteur soit sur un autre rôle, il aurait été bon d’au moins préciser ce qu’il est advenu de son personnage….

Avis de S. :


J’étais très impatiente de retrouver toute la bande de Teen Wolf. La série a gagné en maturité au fil des saisons et les personnages sont réellement bien développés. J’aime beaucoup le fait que Scott s’affirme de plus en plus et arrive à créer une meute avec de vraies personnalités différentes les unes des autres.

Les premières minutes sont un peu flippantes. On ne sait pas combien de temps s’est passé entre le dernier épisode de la saison 4 et le début de la saison 5. On se dit presque qu’on a loupé une saison, avant de comprendre que ce que l’on voit au début est en fait la fin de la saison...ou une fin possible.

Comme C., je trouve que Stiles a une place très importante dans cette équipe. Il a toujours de bonnes intuitions, même s’il en devient presque parano, il a sauvé la « meute » plus d’une fois. Et, comme C, j’étais surprise de découvrir que Derek n’était plus au générique, tout comme Peter Hale (Ian Bohen).

La saison 5 de Teen Wolf se poursuit tous les lundis sur MTV US.

Le trailer de la saison 5 :


C. & S.

2 juillet 2015

Under The Dome saison 3, le mystère du dôme enfin dévoilé ?


La saison 3 d’Under The Dome a débuté jeudi 25 juin avec la diffusion des deux premiers épisodes, intitulés « Move on » et « But I’m not ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette saison démarre sur les chapeaux de roues !


Après leur errance dans les souterrains à la fin de la saison 2, il semblerait que nos héros aient fini par trouver une sortie ! On les voit évoluer tout au long de ces deux épisodes à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du dôme. Comment ont-ils réussi à sortir ? Quelle est leur vie à l’intérieur et à l’extérieur du dôme ? Vrais espoirs ou faux semblants ? Telles sont les grandes questions de ces deux épisodes mais, afin de ne pas vous spoiler, nous n’en dévoilerons pas plus.

Suite à une bonne première saison et une seconde plutôt mollassonne, nous attendions avec impatience cette nouvelle saison d’Under The Dome pour avoir enfin les réponses à toutes nos questions sur le dôme, sur ses origines et sur l’avenir des habitants de Chester’s Mill. Le producteur, Neal Baer, a déclaré que certains mystères seraient dévoilés cette année.

En effet, adaptée des romans de Stephen King, la série avait connu un bon succès pour la première saison, mais l’audience avait décliné pour la deuxième. Trop de mystères et de lenteurs dans les épisodes ont eu raison des fans, c’est pourquoi les scénaristes ont décidé de révéler quelques secrets du dôme, afin de raccrocher les téléspectateurs à cette série.

Si cette season premiere nous en a dit un peu plus sur le dôme, tout n’est pas encore clair et nous nous croisons les doigts pour que cette saison 3 soit celle des révélations !

Notre critique des épisodes 1 et 2 :

Avis de S :

Les deux premiers épisodes sont intéressants car ils révèlent beaucoup de choses d’un coup. On découvre le vrai visage de certains personnages et surtout on commence à comprendre ce que veut le dôme. On attaque fort avec beaucoup d’actions. Espérons que le reste de la saison suivra le même chemin.


Avis de C :

Si j’ai depuis longtemps fait le deuil d’une adaptation plutôt fidèle aux livres de Stephen King (oui, j’adore Mike Vogel en Barbie, mais on ne peut pas dire qu’il ressemble au Dale Barbara, ancien soldat afro-américain et cuisinier au Sweetbriar Rose), j’attendais avec appréhension cette saison 3. Si j’avais beaucoup aimé la saison 1 d’Under The Dome, plutôt dynamique et avec de bonnes idées narratives différentes positivement du livre (car il ne s’agit pas, selon moi, du meilleur roman de Stephen King, et il est toujours bon d’apprécier livres et séries comme des œuvres indépendantes), la saison 2 m’avait en revanche profondément ennuyée…au point de ne pas avoir très envie de continuer.

Ces deux premiers épisodes ne m’ont pas déçue ! J’ai été absorbée par l’histoire, au point de ne pas me rendre compte que les 80 minutes étaient écoulées ! Cela fait du bien de retrouver les acteurs principaux, Dean Norris étant toujours aussi excellent dans son rôle de Big Jim. J’ai apprécié de découvrir une nouvelle facette de Mélanie, le personnage devient plus intéressant et plus utile par rapport à la saison 2. Surtout, j’ai hâte de voir ce que va donner l’arrivée du nouveau personnage, la psychologue Christine Price, interprétée par Marg Helgenberger (Les Experts). Elle semble avoir un rôle important aux yeux du dôme. Est-elle complice ou victime ? Ces deux épisodes rebattent les cartes pour l’ensemble des personnages, qui vont devoir désormais vivre avec les conséquences de la dernière « action » du dôme et gérer de nouvelles émotions au sein de leurs relations personnelles....
Les couples Julia/Barbie et Norrie/Joe vont-ils être en danger ? Les prochains épisodes nous le diront !

La diffusion simultanée des épisodes 1 et 2 de la saison 3 d’Under The Dome a rassemblé 6,25 millions de téléspectateurs, soit la plus basse audience historique de la série. L’épisode 3, intitulé « Redux » sera diffusé ce jeudi 2 juillet sur CBS.

Le trailer de la saison 3 : 



C. & S.

23 juin 2015

Marco Polo, une aventure en Orient qui manque de fond

La série retrace l’histoire de Marco Polo, alors conseiller à la cour du grand Kubilai Khan, petit fils de Genghis Khan et empereur mongol. Abandonné là par son père marchand parti sur la route de la soie, Marco Polo doit réussir à survivre entre querelles de pouvoir et cupidité, trahisons et intrigues sexuelles et aider le grand Khan à dominer le monde.


Marco Polo est un des nouveaux bébés de Netflix. Beaucoup d'argent a été investi pour donner une superbe qualité à cette série, tant sur les costumes que sur les décors et les paysages. En revanche, le scénario manque de profondeur.

Tout d'abord, la personnalité des protagonistes n'est pas assez poussée. Nous avons des caractères intéressants, avec des cultures différentes, des ambitions et des croyances propres à chacun, mais aucun ne se démarque réellement des autres. Ni l'empereur Kubilai, ni même le personnage principal Marco Polo... et pourtant cela aurait été intéressant de montrer les différences de stratégies et de coutumes entre l'Occident et l'Orient.

Ensuite, on s’attend à vivre les aventures et le parcours de Marco Polo à travers l’Orient, notamment la route de Venise qui le mènera vers Kubilai Khan. Les scénaristes ont préféré sauter ce passage et se concentrer sur les aspects plus politiques de la vie de Marco Polo.

Comme pour Sense8, l'intrigue avance trop lentement. En tant que représentante de la génération Y, je n'ai qu'une envie : zapper ! Je suis allée au bout de ces 10 longs épisodes à contrecœur. Et c'est bien dommage, car Netflix nous avait promis du beau, du renouveau et de l'extraordinaire. Marco Polo est une pâle version de Game of Trones. Les scènes d'action, de sexe ou de trahison ne valent pas la série la plus téléchargée au monde (selon HBO).

En revanche, les paysages et les décors ont été soigneusement mis en scène et donnent une bonne qualité à la série.

Marco Polo sera de retour en 2016 avec une nouvelle saison de 10 épisodes.

Trailer en VF :

 
Bon courage,
S.

Voyage dans les 90’s avec Sam et Al de Code Quantum !

Petit moment de nostalgie avec, aujourd’hui, un retour sur la série culte des années 1990 : Code Quantum. Créée en 1989 par Donald P. Bellisario (Magnum, JAG, NCIS, c’est lui aussi), Code Quantum (titre original Quantum Leap) raconte sur cinq saisons l’histoire du docteur Sam Beckett (interprété par Scott Bakula) qui, après une expérience temporelle, se retrouve coincé dans le temps. Il voyage à travers différentes époques du passé, son esprit empruntant le corps d’autres personnes (et animaux), sans jamais savoir quand et où sera sa prochaine destination. 


Ces voyages lui donnent l’occasion d’aider et d’améliorer la vie des gens qui l’entourent : une fois sa tâche achevée, un nouveau saut dans le temps se fait et la mission reprend.
Pour l’aider, il est accompagné de l’hologramme de son collège Al Calavicci (toujours affublé de costumes improbables), interprété par Dean Stockwell. Ce dernier a la possibilité de donner des informations à Sam sur la personne dont il a pris le corps, sur son entourage, etc, grâce à une sorte de calculatrice nommée « l’Interrogateur », qui lui permet de consulter Ziggy (un ordinateur temporel créé par Sam).

En France, la série a été diffusée en 1993, d’abord sur Série Club, mais surtout pour tous ceux qui n’avaient pas le câble (et accessoirement une télévision où il fallait changer les chaînes directement depuis le poste) sur M6. A chaque épisode de Code Quantum, on se demandait où allait se retrouver Sam : dans le corps d’une femme ? D’un chien ? D’un prêtre ? D’un joueur de baseball ? Il y avait toujours ce petit plaisir à voir la différence entre Sam et son corps hôte, à chaque fois qu’il se regardait dans la glace et à se demander comment il allait s’en sortir. Mais surtout, on attendait le moment où il allait enfin pouvoir rentrer chez lui…un moment, comme le montre le dernier épisode de la série, qui n’arrivera finalement jamais. En effet, n’ayant la possibilité de se transmuter plus qu’une fois, il choisit de prévenir la femme d’Al que son mari lui reviendra, au lieu de rentrer chez lui. L’épisode final se termine par la phrase : « Le Dr. Sam Beckett n’est jamais rentré chez lui ».

Code Quantum a permis de révéler Scott Bakula au grand public. Après la série, l’acteur a eu des rôles dans des séries et films (American Beauty, Color Of Night…). On le retrouve au début des années 2000, dans la série Star Trek : Enterprise (prequel de Star Trek), où il joue le rôle du Capitaine Jonathan Archer, durant 4 saisons. Cette série lui permet de retrouver Dean Stockwell lors d’un épisode, qui interprète le Colonel Grant. Scott Bakula fera également des apparitions dans Chuck, Mon oncle Charlie, Desperate Housewives, Looking…Depuis cette année, il tient le rôle principal de l’agent spécial Dwayne Pride, dans le spin-off NCIS : Nouvelle-Orléans.

Pour prolonger ce moment de nostalgie, le générique de la série :





Bon retour dans le temps,

C.
 

21 juin 2015

Sense8, un remix de Heroes et des 4400

Huit inconnus, éparpillés dans le monde, ont la même vision au même moment. Ils se retrouvent alors connectés les uns aux autres : ils peuvent se voir, se parler, se toucher sans être au même endroit. Alors qu’ils apprennent à se connaître et à découvrir ce que ce lien leur permet de faire, certains d’entre eux sont traqués par une organisation. Ils doivent alors s’unir pour s’en sortir.




Sense8 est une des nouvelles séries proposées par Netflix, qui essaie de produire et de proposer un maximum de séries originales à ses clients. Après House of Cards, Orange is the New Black ou encore Daredevil, Netflix se lance dans un registre totalement différent avec Sense8. Cette série est tout de même signée par les créateurs de Matrix.

Quand on voit le trailer, on a qu'une envie : se préparer un bol de popcorn et lancer Netflix pour commencer cette nouvelle série. Huit personnes dans le monde connectées entre elles, de l'action, du budget, de bons acteurs... bref tout pour nous attirer.

Et quelle déception... l'histoire est longue à se mettre en place. On commence avec une femme qui a l'air malade, qui a des "hallucinations" et qui décide de se suicider. Quel charmant premier tableau ! On est un peu perdu au début. On pourrait penser que c'est une volonté des scénaristes, pour découvrir ce monde en même temps que les huit "sensitives", seulement les personnages ne sont pas si bouleversés par l'apparition de nouvelles personnes dans leurs vies. Au contraire, ils se confient les uns aux autres facilement et acceptent ce « pouvoir » sans opposition.

Il y a tout de même un point positif : le choix des personnages ! Nous avons quatre femmes et quatre hommes (parité oblige ? Je pense que nous comprendrons pourquoi dans la/les prochaines saisons) complètement différents. Il y a un flic de Chicago, un acteur gay mexicain, un voleur allemand, un chauffeur de bus de Nairobi, une scientifique d'Inde, une DJ célèbre d'Islande, une femme d'affaire coréenne et un trans américain. Et malgré leurs différences, ils partagent des points communs et des pensées à certains moments de leur journée.

L'intrigue est tellement longue à se mettre en place que les choses commencent seulement à la mi-saison ! Et cela devient réellement intéressant à partir des deux derniers épisodes de la saison 1. Elle manque cruellement d'actions significatives qui font avancer le scénario et la relation entre les personnages.

Sense8 ressemble étrangement à Heroes et aux 4400. Des personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent avec un pouvoir (ici une connexion et le partage de connaissances) et sont liées par magie entre eux. Ils sont poursuivis par une grosse organisation qui veut les enfermer, les tuer ou faire des expériences sur eux. Et bien sûr, il s'agit d'une mutation, donc tels des X-Mens, ils sont le futur de la race humaine.

La saison 2 est en production. Elle devra, à mon sens, être plus rapide et avoir plus d'actions pour garder les spectateurs courageux qui seront allés au bout de cette première saison.


Trailer :


L’intégrale des 5 premières saisons d’Heroes ici
L’intégrale des 4 saisons des 4400 ici

Bon visionnage,
S.

17 juin 2015

MR Robot, le hacker antisocial et justicier

Nouvelle série de la chaîne USA Network, Mr Robot raconte l’histoire d’Elliot, un jeune programmeur/hacker qui n’est pas à sa place dans la société. Il est antisocial et ne peut rencontrer des gens qu’en hackant leurs ordinateurs et téléphones afin de mieux les connaître. Il travaille dans une société de cyber-sécurité le jour et devient un justicier hacker la nuit. Alors qu’un des plus gros clients subit une cyber-attaque, Elliot va rencontrer MR Robot et devoir choisir dans quel camp aller.

Cela ne fait pas rêver expliqué comme cela, n’est-ce pas ? Détrompez-vous, ce pilote était incroyable et promet une série différente des autres !


Tout d’abord, la narration est faite par Elliot. Il s’adresse à nous comme si nous étions son ami imaginaire et se dévoile donc plus qu’il ne le fait avec les personnes qui l’entourent dans sa vie. Nous avons accès à ses pensées, à ses doutes et aux justifications de ses actions.

Ensuite, nous sommes sur une série réaliste où tout n’est pas embelli. Oui, il y a une crise économique. Oui, c’est dur de trouver du travail. Oui, tout le monde est accro aux réseaux sociaux et ne protège pas assez bien ses données… La série est un peu sombre, tant sur les prises de vues (la nuit, dans les rues, dans le métro…) que dans le scénario et les pensées d’Elliot. Il se pose beaucoup de questions sur la société, sur sa place et sur l’avenir.

Enfin, cette série peut plaire à différents publics : ceux qui sont passionnés par les complots, les enquêtes et la justice ; les geeks et amateurs de technologies ; enfin, ceux qui cherchent une nouvelle série différente de ce qui se fait déjà.

La diffusion à la TV commence le 24 juin 2015 sur la chaîne USA, mais le premier épisode est déjà disponible sur plusieurs plateformes de téléchargement légal.

Trailer du pilote :



Bon visionnage,
S.
 

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