On retrouve donc le groupe, composé des docteurs Ephraïm Goodweather (Corey Stoll) et Nora Martinez (Mia Maestro), du professeur Abraham Setrakian (David Bradley), du dératiseur Vassily Fet (Kevin Durand), de la hacker Dutch Velders (Ruta Gedmintas) et de Zach, le fils d’Ephraïm (Max Charles), vivant ensemble dans le quartier de Red Rock.
Comme vu à la fin de la saison 1, Ephraïm replonge dans l’alcool suite à la transformation de son ex-femme, Kelly (Nathalie Brown). Nora et lui souhaitent créer une arme biologique pour exterminer les créatures, tandis que l’épidémie ne fait que prendre de l’ampleur. Abraham se tourne vers une solution plus ésotérique, en partant à la recherche de l’Occido Lumen, un livre qui indiquerait comment tuer le Maître. On en apprend également davantage sur sa relation passée avec Eldritch Palmer (Jonathan Hyde). Fet et Dutch se mettent à « nettoyer » le quartier en tuant tous les vampires qu’ils rencontrent et deviennent de plus en plus proches…
En parallèle aux plans de nos héros, Palmer continue ses manipulations, se faisant passer pour un sauveur de la ville, alors qu’il aide Thomas Eichorst (Richard Sammel) et le Maître à sa destruction. Mais la mairie de New York n’est pas en reste et, sous la houlette de la conseillère Justine Faraldo (Samantha Mathis), utilise la manière forte pour tenter d’exterminer l’ensemble des infectés.
Le Maître, après avoir été blessé à la fin de la saison 1, a besoin d’un nouveau corps et la question se pose de savoir qui sera le nouvel élu. Il est par ailleurs menacé par un mystérieux groupe de vampires rebelles, avides de le détruire, auquel s’allie Gus Elizade (Miguel Gomez). Enfin, Kelly se met en chasse pour retrouver son fils Zach et sera aidée dans sa quête par un groupe d’enfants aveugles transformés, plus rapides, plus efficaces grâce à leur ouïe surdéveloppée et donc plus redoutables que les vampires ordinaires…
Je trouve le début de cette saison 2 de The Strain mitigé : certains passages sont très bons, mais il y a néanmoins des longueurs qui nous font décrocher de l’histoire. J’ai beaucoup apprécié les flashbacks sur l’histoire du Maître et sur la rencontre entre Abraham et Palmer. La trame autour de la recherche de l’Occido Lumen apporte un contrepoids à tous les aspects scientifiques développés dans la série. Il est également bon de pouvoir voir les failles d’Abraham et l’interprétation du personnage par David Bradley est excellente. En revanche, je ne vois pas encore l’intérêt d’avoir ajouté un nouveau personnage, Coco Marchand (Lizzie Brocheré), aux côtés de Palmer. Je n’adhère pas non plus à l’histoire autour de Zach, perpétuellement en colère et souhaitant retrouver sa mère : le changement d’acteur se remarque (il était joué par Ben Hyland dans la saison 1) et même si je comprends le souhait des scénaristes de montrer que Zach a du mal à saisir que sa mère n’est plus comme avant, cela sonne faux.
La série The Strain a été renouvelée pour une saison 3 qui comportera 10 épisodes. Guillermo del Toro, créateur de la série et de la trilogie de romans éponymes (La lignée en français) prévoit de la faire durer sur un total de cinq saisons : « depuis le début, nous avons parlé de faire du premier livre la première saison, puis deux saisons pour le deuxième livre et deux autres pour le dernier livre. Nous n'avons pas déviés de ce plan ».
The Strain est diffusé tous les dimanches soirs sur FX.
Le trailer de la saison 2 :
Bonne saison !
C.
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