Bonne surprise de l’été, Dark Matter joue sur les différences de caractères des six personnages principaux (sept si on compte le robot humanoïde). Ne sachant plus qui ils sont, ils se donnent des numéros comme noms dans l’ordre de réveil de chaque personne. Toute la saison tourne autour de la quête de leur propre passé et identité. Le fait qu’ils ne se rappellent de rien permet au téléspectateur de découvrir le contexte et les lieux au même rythme que les personnages.
Malgré un manque évident de budget (peu de décors ou costumes différents), la série a un rythme assez soutenu et fait oublier les petits défauts et dialogues parfois inintéressants. En effet, chaque épisode apporte son lot d’actions et de révélations. On découvre ainsi leurs véritables identités et quelques souvenirs de leur passé.
Comme beaucoup de séries récentes (UnREAL, Banshee, Scandal…), Dark Matter est une série féministe. C’est « Deux » qui gère l’équipage et le vaisseau, malgré les fortes têtes dans son équipe comme « Trois » ou « Quatre ». Personne ne remet réellement en doute son naturel leadership et la laisse aux commandes.
Avec la sortie du prochain Star Wars, une série de space opera comme Dark Matter a toutes ses chances de se créer un public.
Trailer :
Bon visionnage,
S.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire