26 août 2015

Fear The Walking Dead : les débuts de l’apocalypse zombie

Le premier épisode du spin-off de The Walking Dead a été diffusé dimanche 23 août sur AMC et en simultané sur Canal+ Séries. Cette saison 1 comporte 6 épisodes et a déjà été renouvelée pour une saison 2 de 15 épisodes.


La série Fear The Walking Dead était attendue avec impatience par tous les fans de The Walking Dead (dont nous-mêmes). L’histoire se situe à Los Angeles, bien loin d’Atlanta et de Rick Grimes donc. Elle se concentre sur le parcours d’une famille recomposée, avec la mère Madison Clark (Kim Dickens vue dans Treme), prof au lycée, le beau-père Travis Manawa (Cliff Curtis vu dans Trauma) également prof, Alycia la fille surdouée (Alycia Debnam-Carey vue dans The 100) et Nick Clark, le fils junkie (Frank Dillane vu dans Sense8 et interprétant Tom Jedusor dans Harry Potter).

Il s’agit du début de l’apocalypse zombie : les transformations commencent, mais les zombies sont encore rares et la série se penchent sur les réactions des gens : surprise, incompréhension, peur…Personne ne réalise encore qu’il s’agit de zombies et personne ne peut encore l’imaginer (sauf un personnage qui lui a tout compris, nous ne dirons pas qui). Au-delà de la thématique zombie, les auteurs sont volontairement partis sur l’angle du drame familial, comme l’explique le co-créateur Dave Erickson dans une interview pour Télérama.

Que penser de ce premier épisode ?

Avis de C :


Présenter les débuts de l’apocalypse zombie avec Fear The Walking Dead est une bonne idée. Avec The Walking Dead, on vit l’histoire du point de vue de Rick, qui se retrouve dans un monde déjà « zombifié » et totalement transformé. Ici, on découvre les prémices, on va vivre la destruction de notre monde civilisé et voir comment chacun va réagir face à ça. La trame est différente de celle de The Walking Dead, le rythme est volontairement plus lent car les personnages ne sont pas encore dans de la survie.

Cependant, après avoir été habituée à un rythme soutenu avec The Walking Dead, j’ai parfois trouvé l’épisode trop lent, bien que je comprenne le concept et la nécessité de poser l’histoire et les personnages.

En revanche, les auteurs ont réussi à semer le doute dans nos esprits tout au long de l’épisode avec des passages où l’on se demande si la personne va se transformer, où si certaines personnes que l’on croise sont des zombies ou non.

Frank Dillane est très bon dans son rôle de junkie confronté aux zombies et qui ne sait pas si ce qu’il voit est réel ou non. J’ai hâte de voir comment son personnage va évoluer : le péril zombie va t-il réveiller le meilleur ou le pire de sa personnalité ?

La fin de l’épisode donne le ton pour la suite de la série, qui va sûrement augmenter en rythme…et en zombies !

Avis de S :

J’attendais ce spin-off avec impatience car je suis une grande fan de The Walking Dead. Ce premier épisode est un peu lent, car il faut poser le contexte et surtout nous faire découvrir les personnages pour que l’on s’attache à eux avant que le monde dépeint dans The Walking Dead ne soit là.

C’est indéniable, Frank Dillane est la star de cet épisode en jouant sur pleins d’émotions : le stress, la peur, la folie, la « défonce »… Avec des airs d’un Johnny Depp jeune, il est au centre de tout l’épisode. On commence avec lui et on finit avec lui. C’est le personnage qui a le plus de possibilités d’évoluer au fil des saisons. Sa sœur, qu’on ne connaît pas encore beaucoup va, à mon sens, se révéler très utile lorsqu’ils passeront en mode « fuite » et « survie ». Les autres personnages sont trop communs. Quoique, le fils de Travis pourrait se révéler intéressant.

Ce qui fait bizarre lorsque l’on regarde ce premier épisode, c’est que l’on s’attend à voir des zombies à chaque coin de rue, à avoir des attaques, des transformations, des bruits glauques… Et non, comme le dit C. les auteurs ont fait en sorte que l’on se questionne en permanence sur qui va survivre, qui est déjà mort, qui sont les zombies…

A mon goût, il aurait fallu mettre 2 épisodes d’un coup afin de bien lancer l’histoire et ne pas perdre les amateurs d’actions et batailles de zombies. Mais en ayant une première saison de seulement 6 épisodes, c’est assez difficile. Je valide ce premier épisode et attends le prochain avec impatience !

L’épisode 1 a rassemblé 10,1 millions de téléspectateurs aux USA, devenant le pilote le plus regardé sur une chaîne câblée.

Fear The Walking Dead
est diffusé tous les dimanches soir sur AMC, en diffusion simultanée et à revoir dès le lendemain sur Canal+Séries.

Le trailer de la saison 1 :



Bonne série !

C. & S.

17 août 2015

Heroes Reborn : Dark Matters, le préquel sombre d’Heroes Reborn

Heroes fait son grand retour à la télévision le 24 septembre avec la nouvelle série, Heroes Reborn. En attendant, NBC a diffusé Heroes Reborn : Dark Matters, une web-série de six épisodes de moins de dix minutes chacun, nous donnant des indications sur l’ambiance et la trame d’Heroes Reborn.


Heroes Reborn : Dark Matters se situe entre la fin de la saison 4 d’Heroes et le début d’Heroes Reborn, permettant ainsi de faire un lien entre les deux séries. Le premier épisode commence d’ailleurs en reprenant la fin de la saison 4, avec la vidéo de Claire Bennet (Hayden Pannettiere) révélant au monde ses pouvoirs. Elle est ensuite imitée par de nombreuses autres personnes, désormais appelés les EVOs.

Mais tout n’est pas rose pour les EVOs, qui sont soit acceptés par une partie de la société, soit rejetés. La tension ne fait que monter au fil des années entre non-EVOs et EVOs, ces derniers étant désormais victimes de discriminations. Pour dénoncer cela, un mystérieux hacktiviste, Hero Truther, toujours caché sous une capuche pour ne pas être reconnu, diffuse des vidéos sur le web et appelle les EVOs à résister.

La web-série se concentre sur le parcours de Phoebe Frady (Aislinn Paul) qui révèle ses pouvoirs d’umbrakinésie, c’est-à-dire la capacité de contrôler l’obscurité, épaulée par son demi-frère Quentin (Henry Zebrowski). Si cette révélation est au départ plutôt « cool », elle doit ensuite faire face aux discriminations, à la violence envers les EVOs…Elle a également de plus en plus de mal à maîtriser ses pouvoirs et se fait approcher par une entreprise « EVOs-friendly », Renautas, qui pourrait bien en fait être liée à Primatech…L’histoire s’assombrit au fur et à mesure des épisodes et pour sauver sa sœur en danger, Quentin va se tourner vers la seule personne pouvant l’aider, Hero Truther…

Ces six épisodes d’Heroes Reborn : Dark Matters se regardent d’une traite, on est pris dans l’histoire, cherchant absolument à savoir ce qui va arriver aux différents personnages, avec une bonne utilisation du found footage. Ce web-série est une bonne façon d’établir un pont entre la série originelle, avec des mentions (Claire Bennet, Mohinder Suresh) ou apparitions (Noah Bennet/Jack Coleman) d’anciens personnages et la nouvelle série. On retrouvera d’ailleurs Henry Zebrowski et Jack Coleman parmi les personnages principaux d’Heroes Reborn. La fin de l’épisode 6 annonce une partie de l’intrigue à venir, du moins concernant le personnage de Quentin et l’on découvre la véritable identité d’Hero Truther (nous ne spoilerons rien) !

Le season premiere d’Heroes Reborn, d’une durée de deux heures, démarrera le 24 septembre sur NBC.

Les épisodes d’Heroes Reborn : Dark Matters sont disponible sur la chaîne Youtube de NBC (bonus : soyez attentifs à la publicité en début de vidéo, il s’agit d’une fausse pub pour Renautas).

Le trailer d’Heroes Reborn :



Bonne série !
C.

15 août 2015

The Strain saison 2 : ça va saigner !

La saison 2 de The Strain a démarré le 12 juillet sur FX pour une durée de 13 épisodes. Si la saison 1 posait les bases de l’histoire avec l’arrivée du Maître à New-York et la propagation des « vampires » suite à une épidémie, cette nouvelle saison se concentre sur la recherche de solutions pour les stopper.


On retrouve donc le groupe, composé des docteurs Ephraïm Goodweather (Corey Stoll) et Nora Martinez (Mia Maestro), du professeur Abraham Setrakian (David Bradley), du dératiseur Vassily Fet (Kevin Durand), de la hacker Dutch Velders (Ruta Gedmintas) et de Zach, le fils d’Ephraïm (Max Charles), vivant ensemble dans le quartier de Red Rock.

Comme vu à la fin de la saison 1, Ephraïm replonge dans l’alcool suite à la transformation de son ex-femme, Kelly (Nathalie Brown). Nora et lui souhaitent créer une arme biologique pour exterminer les créatures, tandis que l’épidémie ne fait que prendre de l’ampleur. Abraham se tourne vers une solution plus ésotérique, en partant à la recherche de l’Occido Lumen, un livre qui indiquerait comment tuer le Maître. On en apprend également davantage sur sa relation passée avec Eldritch Palmer (Jonathan Hyde). Fet et Dutch se mettent à « nettoyer » le quartier en tuant tous les vampires qu’ils rencontrent et deviennent de plus en plus proches…

En parallèle aux plans de nos héros, Palmer continue ses manipulations, se faisant passer pour un sauveur de la ville, alors qu’il aide Thomas Eichorst (Richard Sammel) et le Maître à sa destruction. Mais la mairie de New York n’est pas en reste et, sous la houlette de la conseillère Justine Faraldo (Samantha Mathis), utilise la manière forte pour tenter d’exterminer l’ensemble des infectés.

Le Maître, après avoir été blessé à la fin de la saison 1, a besoin d’un nouveau corps et la question se pose de savoir qui sera le nouvel élu. Il est par ailleurs menacé par un mystérieux groupe de vampires rebelles, avides de le détruire, auquel s’allie Gus Elizade (Miguel Gomez). Enfin, Kelly se met en chasse pour retrouver son fils Zach et sera aidée dans sa quête par un groupe d’enfants aveugles transformés, plus rapides, plus efficaces grâce à leur ouïe surdéveloppée et donc plus redoutables que les vampires ordinaires…

Je trouve le début de cette saison 2 de The Strain mitigé : certains passages sont très bons, mais il y a néanmoins des longueurs qui nous font décrocher de l’histoire. J’ai beaucoup apprécié les flashbacks sur l’histoire du Maître et sur la rencontre entre Abraham et Palmer. La trame autour de la recherche de l’Occido Lumen apporte un contrepoids à tous les aspects scientifiques développés dans la série. Il est également bon de pouvoir voir les failles d’Abraham et l’interprétation du personnage par David Bradley est excellente. En revanche, je ne vois pas encore l’intérêt d’avoir ajouté un nouveau personnage, Coco Marchand (Lizzie Brocheré), aux côtés de Palmer. Je n’adhère pas non plus à l’histoire autour de Zach, perpétuellement en colère et souhaitant retrouver sa mère : le changement d’acteur se remarque (il était joué par Ben Hyland dans la saison 1) et même si je comprends le souhait des scénaristes de montrer que Zach a du mal à saisir que sa mère n’est plus comme avant, cela sonne faux.

La série The Strain a été renouvelée pour une saison 3 qui comportera 10 épisodes. Guillermo del Toro, créateur de la série et de la trilogie de romans éponymes (La lignée en français) prévoit de la faire durer sur un total de cinq saisons : « depuis le début, nous avons parlé de faire du premier livre la première saison, puis deux saisons pour le deuxième livre et deux autres pour le dernier livre. Nous n'avons pas déviés de ce plan ».

The Strain est diffusé tous les dimanches soirs sur FX.

Le trailer de la saison 2 :

Bonne saison !

C.

12 août 2015

Dark Matter, un voyage amnésique dans l’espace

Dans un futur éloigné, six personnes se réveillent d’un sommeil artificiel sans aucun souvenir de qui ils sont, où ils sont et pourquoi ils sont sur ce vaisseau spatial. Un robot humanoïde va les aider à piloter le vaisseau et à découvrir ce qui leur est arrivé. Bien entendu, ils sont soumis aux dures lois de l’espace intergalactique et doivent se défendre contre les menaces extérieures.


Bonne surprise de l’été, Dark Matter  joue sur les différences de caractères des six personnages principaux (sept si on compte le robot humanoïde). Ne sachant plus qui ils sont, ils se donnent des numéros comme noms dans l’ordre de réveil de chaque personne. Toute la saison tourne autour de la quête de leur propre passé et identité. Le fait qu’ils ne se rappellent de rien permet au téléspectateur de découvrir le contexte et les lieux au même rythme que les personnages.

Malgré un manque évident de budget (peu de décors ou costumes différents), la série a un rythme assez soutenu et fait oublier les petits défauts et dialogues parfois inintéressants. En effet, chaque épisode apporte son lot d’actions et de révélations. On découvre ainsi leurs véritables identités et quelques souvenirs de leur passé.

Comme beaucoup de séries récentes (UnREAL, Banshee, Scandal…), Dark Matter est une série féministe. C’est « Deux » qui gère l’équipage et le vaisseau, malgré les fortes têtes dans son équipe comme « Trois » ou « Quatre ». Personne ne remet réellement en doute son naturel leadership et la laisse aux commandes.

Avec la sortie du prochain Star Wars, une série de space opera comme Dark Matter a toutes ses chances de se créer un public.


Trailer :


Bon visionnage,
S.

11 août 2015

UnREAL, les dessous des télé-réalités

Rachel est une jeune productrice qui travaille sur une émission de dating de type « Bachelor ». Manipulation, chantage, pari, séduction, tout doit être utilisé pour réussir à obtenir des scènes de disputes, de charme, de nudité… Affamées, enfermées, avinées, les candidates suivent les « conseils » de leur producteur personnel afin de gagner le cœur du Prince Adam.


Avec des personnages caricaturés et attachants, UnREAL est sans aucun doute la révélation de l’été.

-    Le personnage principal, Rachel, est totalement dépassé par les évènements, ne peut s’engager dans une relation durable et a une relation compliquée avec sa mère. Pourtant, elle est « bonne dans ce qu’elle fait » comme le dit Quinn King, sa boss dans la série. C’est la meilleure pour retourner les situations et faire dire aux candidates ce que les téléspectateurs veulent entendre. L’anti-héroïne par excellence.
-    Quinn est la créatrice et co-productrice de l’émission. C’est la « reine » de l’émission : elle crie, donne des ordres, insulte et sait parfaitement comment mettre ses petits « producteurs » au travail. Rachel est sa protégée et personne ne peut y toucher.
-    Adam, le prince de l’émission, est un riche anglais rejeté par sa famille à cause de ses déboires. Il a choisi de faire l’émission pour se racheter une image.
-    Les candidates sont elles aussi un ramassis de clichés : la lesbienne qui ne s’assume pas, la biatch, la douce rêvant d’un réel prince charmant, la méchante, la milf, etc… Loin de n’être que des potiches, elles sont malignes et calculatrices afin de gagner en visibilité, d’être la favorite des téléspectateurs et pourquoi pas de gagner un prince à la fin.

Toute l’histoire se passe dans une grande villa californienne, prise d’assaut par l’équipe de tournage. Chaque prise est préparée, tournée, révisée durant des heures. Les candidates boivent donc toute la journée afin de moins « s’ennuyer ». Un décor de rêve, des femmes magnifiques, un prince à l’accent sexy british, quelques activités de couple, des trahisons, des coups de cœur…bref, le cocktail parfait pour une émission comme « Everlasting ».

Véritable parodie du monde des télés-réalités, UnREAL fait un tabac et est bientôt en tournage pour une deuxième saison. D’après les dernières informations, elle promet d’être mouvementée et de donner à Rachel « ce qu’elle mérite ». Bon ou mauvais signe ? RDV à la saison 2 !

Trailer :



Bonne saison,
S.

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